En quoi l’éventuelle condamnation de Christine Tasin, présidente de Résistance républicaine et convoquée le 1er mars prochain devant la 17e chambre, serait-elle un cap franchi dans la restriction de la liberté d’expression en France ?
Me Frédéric Pichon : Jusque-là, la loi Pleven n’était censée réprimer que la provocation à la haine supposée contre les personnes à raison de leur religion ou de leur race. On pouvait en revanche critiquer les religions. Mme Tasin est poursuivie pour avoir critiqué l’islam. On franchit donc un cap dans cette affaire puisque c’est la possibilité même d’émettre des avis critiques sur l’islam qui pourra être poursuivie. Ce qui est particulièrement grave.
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