Alors que les attentats à l'arme blanche se multiplient, les communiqués de la police les attribuent presque systématiquement à des individus "souffrant de troubles psychiques" et évitent soigneusement de mentionner qu'il s'agit de musulmans. On prétend aussi à chaque fois, en dépit du bon sens, qu'il ne s'agit pas d'"actes terroristes". Un des plus récents exemples est le crime de Düsseldorf, où l'on a même caché le fait qu'il s'agissait d'un ressortissant du Kosovo musulman et parlé d'un citoyen de la Yougoslavie, qui n'existe plus depuis presque un demi-siècle. Le plus lu des quotidiens d'Allemagne, la Bild-Zeitung, se demande maintenant si cette édulcoration des actes terroristes est vraiment du fait de la police où si elle n'est pas systématiquement ordonnée par le gouvernement.
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